Qui n'a jamais trempé une madeleine dans son café ?...

S’il est une pâtisserie qui accompagne tous les souvenirs d’enfance, un petit biscuit qui a la saveur du goûter et figure en bonne place dans la tradition culinaire française, c’est bien la madeleine ! Aujourd’hui, la madeleine reste un incontournable, y compris des pauses café…

La madeleine de Madeleine

La madeleine est un petit gâteau aux œufs, rond ou allongé, au dessous en forme de coquillage.
On dit que ce gâteau doit son nom à Madeleine Paulmier, une jeune cuisinière de Commercy, dans la Meuse. En 1755, Madeleine Paulmier aurait confectionné ce dessert à partir d’une recette qu’elle tenait de sa grand-mère, à l’occasion d’une réception donnée au château de Commercy. Le petit gâteau était moulé dans une coquille Saint-Jacques. Enchanté par ce dessert, le maître des lieux le baptisa aussitôt « madeleine ».
Rapidement, le petit gâteau devint une spécialité locale.

La madeleine de Commercy

Plusieurs fabriques se mirent à fabriquer des madeleines à Commercy, que des vendeuses proposaient en gare aux voyageurs du train. Elles transportaient les madeleines dans de grands paniers d’osier portant le nom de la fabrique où les biscuits avaient été confectionnés, et criaient le nom de cette fabrique. Rapidement, ce curieux ballet devint une attraction pour les voyageurs faisant halte à Commercy.ur à café doit être facilement

La madeleine de Proust

La madeleine est l’une des héroïnes de l’œuvre du roman Du côté de chez Swann de l’écrivain Marcel Proust, l’un des volumes d’À la recherche du temps perdu. Dans ce roan paru en 1913, le narrateur revit une scène de son enfance en trempant une madeleine dans une tasse de thé. Depuis, l’expression « la madeleine de Proust » est utilisée pour évoquer des réminiscences du passé ramenées par une émotion, une odeur, un goût.
Pourtant, la madeleine aurait dû être… une tranche de pain grillé ! C’est en effet ce qu’a révélé l’étude des brouillons du roman…